Argenture

Les miroirs en verre trouvent une vaste gamme d'applications dans le bâtiment comme dans le secteur de l'automobile et dans les usines de transformation de l'énergie solaire en chaleur.
Quelle que soit la technique utilisée, le procédé d'argenture prévoit différentes phases successives.
On effectue avant tout le nettoyage des superficies à argenter pour les dégraisser et les libérer de tout type d'impureté ; on utilise à cet effet des brosses tournantes et une suspension d'oxyde de cérium dans l'eau. Après avoir été rincée à l'eau distillée, la superficie est recouverte d'une solution d'oxyde stanneux dont l'action réductrice provoque la précipitation de l'argent métallique d'une solution de nitrate d'argent. Sur le film métallique réfléchissant on dépose ensuite une couche de cuivre obtenue par nébulisation du métal et par cuivrage électrolytique dont le but est de le protéger contre l'oxydation.
Enfin, la couche de cuivre est recouverte d'un vernis qui garantit la protection mécanique des couches métalliques et représente une barrière supplémentaire contre l'oxydation. Si le vernis opaque n'est pas appliqué, on obtient « le miroir espion », un verre réfléchissant obtenu par pulvérisation sous vide d'oxydes métalliques à la surface du verre transparent.
Dans certaines conditions d'éclairage, il permet de surveiller un local tout en restant dans une autre pièce et sans que l'observateur puisse être vu.