Moulage sur noyau

C'est une des plus antiques techniques pour le formage des verres creux avant l'invention du soufflage et date de la moitié du second millénaire avant J.C. De nombreuses hypothèses ont été formulées dès le XIX siècle.

Le verrier modèle un noyau de verre avec un mélange d'argile et d'excréments de cheval et l'applique à l'extrémité d'une canne métallique non creuse. Il plonge le noyau dans le creuset du verre incandescent qui adhère autour du noyau. Les dimensions réduites des objets permettaient l'immersion du noyau y compris dans des creusets très petits. La paroi externe était ensuite décorée de filaments vitreux de couleur contrastée en les remuant ensuite à l'aide d'un instrument qui permettait de former des festons. Des poignées pouvaient éventuellement être appliquées.

Du conteneur refroidi, on extrait la canne métallique et le noyau à l'aide d'un instrument.

Cette reconstruction du processus est basée sur de récentes observations analytiques sur des verres archéologiques et sur des expérimentations faites dans verreries. Elle est acceptée par les plus éminents experts d'archéologie verrière.

On a par conséquent abandonné l'hypothèse selon la quelle le noyau était de sable et celle qui consistait à penser que le corps du vas était obtenu avec un simple filament autour du noyau.